Une publicité vantant les mérites d’une épilation totale retirée d’Internet

Des jeunes, en manque d’esprit critique, happés par les nouveaux médias. Leur éducation sentimentale se fait désormais via le Web.

“La plupart des comportements sexuels des mineurs sur Internet sont un acte d’affirmation de soi, en tant qu’être sexué, une expression de sa curiosité, un acte de défi par rapport aux règles ou une recherche de satisfaction érotique récréative”, précise le pédopsychiatre Jean-Yves Hayez.

Sur Internet, il y a notamment ce jeu virtuel : Ma bimbo, la star des cours d’écoles (primaires). Le rendez-vous sur le Web de toutes les petites filles impatientes de devenir grandes. Sous couvert de devenir la Bimbo (virtuelle) Number One, l’élève de 6e primaire apprend à dépenser son argent en fringues hyperfashion pour séduire un max de gars. Elle en déduira bien vite, à travers cet univers virtuel, que, pour plaire, il faut souffrir… et donc maigrir.

Les plus âgées ont, elles aussi, droit à leurs petits conseils déguisés sur le comment séduire ? On leur parle de leur hygiène intime. En mai dernier, la marque d’épilatoires Veet, lançait sa nouvelle campagne au slogan déjà trop interpellant Mon minou tout doux.

Le clip l’accompagnant n’était que connotations sexuelles (une chatte chantonnant devant un matou zieutant par la fenêtre) : “Quand mon minou est tout doux, il aime être caressé partout”.

Le site internet consacré à cette pub a été supprimé, suite à des plaintes, deux jours après sa mise en ligne. Mais le buzz était créé (Veet se défend néanmoins d’avoir voulu provoquer, agissant ainsi pour “ne laisser aucune place à l’ambiguïté”).

Trop tard. Le message était passé. Désormais, de nombreuses jeunes filles grandissent probablement convaincues que pour plaire, il faut être totalement épilée…

Les images se trouvent aussi sur l'album 17.

Raser ou épiler ses poils ?

Quelle méthode apporte le plus de satisfaction, que ce soit au niveau confort, facilité et prix ?

À la cire, au rasoir, à la crème épilatoire, avec un épilateur électrique ou encore au laser. Il existe toutes sortes de solutions pour se débarrasser de ses poils disgracieux.

Pourtant, il n’est pas toujours évident de trouver la solution qui nous convient le mieux. Cela dépend de ce que l’on souhaite, de son type de peau et du budget que l’on désire consacrer à l’élimination des poils néfastes. Le rasage, technique très simple, consiste à couper le poil à la base de la peau avec un rasoir à lame ou électrique. C’est accessible à tous et pour tous les budgets.

L’inconvénient est que les poils repoussent directement, ce qui oblige à répéter l’opération toutes les semaines. De plus, cela peut provoquer des irritations, voire des microcoupures. En ce qui concerne l’épilation, on trouve toutes sortes de méthodes différentes qui consistent à arracher le poil avec sa racine. Que ce soit de la cire à la machine électrique en passant par la pince à épiler.

Mais qui dit arrachage dit aussi grimace et parfois réactions cutanées. Selon la zone, la technique et la sensibilité de chacun, l’épilation peut se révéler plus ou moins douloureuse. Mais la peau a l’avantage de rester lisse pendant environ 15 jours. Outre les moyens traditionnels, de rasage et d’épilation, qui peuvent se faire en institut ou à la maison, il existe également les crèmes dépilatoires, qui sont une mousse à mettre sur la pilosité et, après quelques minutes de pause, les poils ont disparu.

Et même s’il est vrai que le résultat de douceur dure plus longtemps que le rasage, elle a la contrainte de nous obliger à rester tranquilles plusieurs minutes et dégage une forte odeur. Plus drastique, l’épilation définitive se décline de deux manières. Pour enrayer le fléau de la repousse, il y a l’épilation électrique et au laser. La première consiste en une aiguille dotée d’une mini-électrode (traitement des poils un à un) et la seconde méthode est un faisceau de lumière absorbé par les points sombres, en l’occurrence les poils. Elles ont chacune leurs avantages et inconvénients mais se trouvent être très onéreuses.

Avez-vous trouvé la solution miracle ? Quelle est-elle ? Comment faites- vous pour éviter les réactions cutanées ? Quelle est la solution qui garde votre peau lisse plus longtemps ? Faites-vous vous-mêmes vos épilations ou ne confiez-vous vos poils qu’à des professionnels de talent ? Et, financièrement, quelle est la solution la meilleure au niveau qualité-prix ? Donnez-nous votre avis sur notre site internet www.dhnet.be

En suivant le lien vers Brandialog ou directement via www.brandialog.com en vous étant, au préalable, inscrits au club. Votre avis sera peut-être publié dans les prochains jours.

Laurence Kessels

Www.dhnet.be

Un épilateur aux poils...

Un magasin d'électroménager de Bruxelles, bien connu, vend un appareil intime déjà utilisé.

C'est à vous dégoûter des singes, ours et autres bêtes à poil dur... Voici une dizaine de jours, un client - Luc de son prénom - part acheter un épilateur pour sa petite amie au Krëfel du coin. N'étant pas trop calé en matière de pilosité féminine, le jeune homme demande donc conseil à une des vendeuses de ce nouveau magasin de la chaussée de Wavre, à Auderghem (Bruxelles).

Et convient d'acheter un « Satinelle Ice » tout beau tout rose... Le hic est que le produit n'est plus en stock. Qu'à cela ne tienne- il y avait urgence pour cause de vacances -, Luc embarque le produit d'exposition, garant que l'appareil n'a bien évidemment jamais été utilisé...

Fier comme un pape, Luc offre donc son présent épilatoire à sa blonde, qui s'empresse d'ouvrir le cadeau... Et découvre avec effroi que quelques poils inconnus traînent déjà dans la partie la plus intime de l'appareil. "La barbe", se dit notre pape déchu en voyant sa douce grimacer dans ses moustaches. Ni une ni deux, voici Luc qui retourne au magasin du coin tel un gorille en rut, histoire de se faire rembourser l'appareil encombré.

L'accueil de la direction est plutôt glacé... "On ne reprend jamais les appareils de soins, encore moins lorsqu'ils sont utilisés", s'entend répondre un Luc déjà défrisé d'avoir bousillé les vacances de sa blonde. Après moult palabres, le client mécontent parvient néanmoins à rendre son épilateur en échange de bons d'achat de la même valeur. De geste commercial ou de remboursement sonnant et trébuchant, il n'y eut point sous prétexte que la machine infernale était en solde (85 euros au lieu de 90).

Tentant de comprendre d'où ont bien pu venir ces indélicats follicules pileux, Luc a dû se contenter d'un surprenant : "l'incident s'est peut-être déroulé à la production car il est absolument impossible que cela ait pu se produire dans notre magasin..." Puis, dans la foulée, "de toutes les façons, les magasins Krëfel ne traitent pas ce genre d'affaire directement avec le client. Il faut vous arranger avec la centrale".

Contacté par nos soins hier après midi, l'un des responsables à la centrale de chez Krëfel était visiblement au courant de l'histoire.

"Nous avons repris l'appareil contre des bons d'achat dans le bénéfice du doute, pariant sur la bonne foi du client, alors que nous ne le faisons jamais avec ce type d'objet. Maintenant, s'il n'est toujours pas satisfait, il peut rendre ses bons d'achat au magasin et nous lui rendrons l'argent en liquide."

Une affaire qui se termine donc au poil...

M. L.

www.dhnet.be

Epilation et irritation intime...

L'épilation de la zone intime, au niveau du pubis, des grandes lèvres et de toute la zone sexuelle, se répand de plus en plus. Pourtant, loin d'être "hygiénique" comme l'imaginent certaines femmes (ou hommes), l'épilation intime augmente les problèmes intimes...

L'épilation définitive brûle le bulbe du poil, l'empêchant définitivement (ou presque) de repousser. Le problème, c'est que l'épilation n'arrache pas seulement le poil. Elle arrache ou détruit aussi la glande sébacée qui lui est attachée.

Rôle des glandes sébacées au niveau du sexe

Les glandes sébacées produisent du sébum, une substance lipidique destinée à protéger la peau. En effet, la peau, pour être souple doit être humide. Cette humidité provient des profondeurs de nos tissus. Elle remonte à la surface et elle s'évaporerait instantanément si elle n'était pas arrêté par une barrière formée par le sébum.

Les glandes sébacées produisent donc un film qui permet de garder la peau souple autour des petites lèvres. e toute la zone sexuelle, se répand de plus en plus. Pourtant, loin d'être "hygiénique" comme l'imaginent certaines femmes (ou hommes), l'épilation intime augmente les problèmes intimes...

Que se passe-t-il quand on arrache les poils ?

Sans glandes sébacées, la peau épilée manque de fluide protecteur. L'eau qui remonte à sa surface s'évapore très rapidement et la peau devient sèche et irritable, très fragile.

Les femmes qui pratiquent l'épilation intégrale présentent donc des problèmes. Leur vulve se fragilise et devient très facilement irritable. Elle peut brûler au contact ou au frottement avec les vêtements, les dessous (surtout synthétiques), les jeans serrés, les protège-slips. Or, la vulve est une zone naturelle de frottement, ne serait-ce qu'à la marche. Elle peut aussi devenir plus sensible aux mycoses ou aux infections vulvaires, car, par contiguïté, la muqueuse est moins bien protégée.

Aussi, de nombreux gynécologues conseillent-ils de ne pas avoir recours à l'épilation définitive de la vulve. Une fois qu'elle est réalisée, si on la regrette, il est impossible de revenir en arrière. Et si elle entraîne un important inconfort vulvaire, il n'existe alors plus d'autre solution que de le supporter.

Source : www.e-santé.be

Dr Catherine Solano

modifié par l’auteur.

Où sont passés mes sourcils

!

Saviez-vous qu’une épilation excessive des sourcils peut les faire disparaître?

Aux Etats-Unis, on parle déjà de transplantations de sourcils. Grâce à elles, les spécialistes tentent de réparer les dégâts dus à un excès d'épilation.

Epilation maison

De nombreuses femmes s'épilent elles-mêmes les sourcils et elles courent le risque de mal s'y prendre. Quand on s'épile intensivement, après un certain temps, les poils ne repoussent plus... C'est comme cela que certaines femmes se retrouvent avec des sourcils très fins ou clairsemés

.

Rendez-moi mes sourcils !

Aux Etats-Unis, les spécialistes de la beauté développent différentes méthodes pour redonner toute leur splendeur aux sourcils malmenés. L'un d'entre eux, basé à New York, assure que 70% de son agenda est rempli de rendez-vous pour le traitement de sourcils. Il ajoute que les Américaines ne semblent voir aucun problème au fait de lâcher 83 euros pour cela. Même les jeunes filles de 12 ou 13 ans rencontrent des soucis à ce niveau, et parfois, elles aussi doivent passer par une transplantation pour réparer les dégâts.

Chez nous

Heureusement, chez nous, on n'en est pas encore là! Mais faites quand même attention, la prochaine fois que vous vous épilerez les sourcils!

Source : http://fr.yunomi.be/

L’album commence par 13

Un mâle doit-il se raser tous les poils ?

Si oui.

Méthodes

Efficaces ( ?) à court ou très court terme

• Le rasoir : le plus simple, le plus économique. Défaut : le poil repousse rapidement et dur

• Les crèmes : pas de douleurs, relativement économique ; Défaut : voir rasoir.

• La cire : douloureux particulièrement si appliqué sur le sexe, efficacité 3 semaines maximum.

Définitif ou à très longue durée

Le laser et la lumière pulsée.

Le laser détruit presque tous les poils (excepté les clairs et certains duvets).

Précautions : peaux clairs, peu d’efficacité. Sur une peau non bronzée il est recommandé de le faire en hiver, la peau doit être rasée 3 jours avant.

Où ?

D’après les statistiques, le torse, le dos, les aisselles et assez rarement le sexe.

Un mâle sans poils pubiens, sans poils aux bourses, sans petits poils sur le pénis, sans poils au cul …………………c’est l’enfer.

L’homme, une femme comme les autres ?

On lui emprunte en douce sa crème exfoliante ou son baume à lèvre ; il nous brandit son régime hyperprotéiné entre deux séances d’épilation … Le mâle se soigne ! Serait-il trop en phase avec sa part de féminité ?

IL SOIGNE SON APPARENCE

Il a meilleur teint que nous. C’est insensé ! Dans les dîners, tout le monde le félicite sur sa belle mine : « Tu es parti en vacances, en week-end… ? » Pendant qu’on fait pâle figure sur le canapé, lui répond modestement : « J’ai tapé la balle tout le dimanche au soleil ! » Menteur ! On ne sait pas ce qui nous retient de dévoiler qu’il se tartine d’autobronzant, le produit qui monte auprès des garçons de 25 à 55 ans. Et avec talent en plus : pas la moindre démarcation carotte. Normal, il s’est aussi acheté un gommage et il prend son temps pour l’appliquer ! On le sait car pendant sa séance bonne mine, on a le temps de coucher les trois petits. Heureusement, il n’est pas encore passé à l’anticerne et au mascara transparent, comme tous ces types étranges que l’on voit sur YouTube donner des make-up tutorials (des leçons de maquillage) à leurs petits camarades…

Il est tatillon avec ses dessous. Aujourd’hui, c’est shorty pour l’homme moderne ! Ce boxer moulant, plébiscité par tous les mâles et plutôt très seyant, voire sexy, même quand on n’est pas Yannick Noah. Chez Ralph Lauren, le shorty représente désormais 70 % des ventes de sous-vêtements masculins. Notre compagnon a ses raisons, sur lesquelles nous ne nous étendrons pas – des histoires de confort, de coutures qui ne serrent pas, à la cuisse et ailleurs –, de préférer le shorty. Mais pas question d’en rafler un pack obscur au supermarché : il ne prend que « sa » marque. C’est un budget, plus du double de celui de nos petites culottes ! Mais bon, au moins, on a pu faire disparaître sans drame les caleçons vintage à nounours et à cœurs qui dataient de sa prépa HEC…

Il vit dans la salle de bain. Quand on l’a connu, il se faisait tout petit autour du lavabo. Une mousse à raser, un baume after-shave, un gel coiffant, un déo et voilà. Là, c’est l’attaque des tubes ! 27 % des hommes utilisent aujourd’hui un soin hydratant ou anti-âge, et, en 2015, on estime qu’ils seront un sur deux à s’oindre joyeusement (1)… On est donc priée de pousser son propre arsenal pour laisser l’Hydra Energetic, le High Recharge Anti-Fatigue et

la Force Suprême

Yeux de Monsieur s’aligner au garde-à-vous. On notera que si les intitulés et les packagings restent virils, le propos est décomplexé : il s’agit de repulper son petit épiderme. On croit rêver : un garçon qui puisait jadis timidement dans notre crème perso parce qu’on insistait ! Mais on ne va pas se plaindre : son baume ultra-lissant pour les lèvres marche très bien sur les nôtres. Il faut juste éviter de se faire prendre la main dans le pot, il déteste qu’on lui pique ses trucs…

HOMMES ET FEMMES : LES MÊMES COMBATS

Il traque le poil. On ne parle pas là du combat immémorial de l’homme civilisé contre le monosourcil ou la pilosité excessive des narines. Sous prétexte qu’il fait du vélo ou de la natation, il pense à plus drastique : se raser les aisselles, s’offrir un torse ou des jambes lisses pour améliorer son aérodynamisme ! Pour les problématiques de poils, on avait déjà nos ados filles, va-t-on devoir supporter leur père, voire leur frère ? Le marché des crèmes dépilatoires for men et des rasoirs hommes pour le corps est en plein essor. Y a-t-il tant de sportifs de haut niveau dans les pubs, nos hommes sont-ils – comme nous – sur la voie de l’aliénation ? On se compare à des filles incroyablement minces. Ils se mesurent à des jeunes gens anormalement glabres. Et tout le monde perd un peu la tête.

Il est imbattable en régime. En ces temps de stress, au dîner, on n’a rien contre un bon petit verre de vin ou une assiettée de lasagnes réparatrices ! C’est compter sans cette nouvelle figure du couple : l’homme qui « fait attention »… Au menu : soupe de légumes, quinoa vapeur, eau minérale et dodo. Festif après une rude journée de labeur ! Et très paradoxal : jadis, c’était lui, le pousse-au-crime, et nous, l’ayatollah de la calorie. Depuis peu, les rôles semblent sur le point de s’inverser : 46 % des hommes ont déjà fait un régime, 35 % se pèsent au moins une fois par semaine (1). Allez, on ne va pas bouder le progrès : on est historiquement la première génération de femmes qui va maigrir en couple !

Il fait son shopping sans nous. Finie la figure du mâle las, traîné de boutique en boutique par une compagne sadique ou inconsciente. 75 % des garçons de moins de 35 ans (1) adorent faire du shopping. Entre eux. Ils préfèrent s’offrir tout seuls leurs cadeaux vestimentaires (à 58 %). Le coton de la chemise n’est pas le bon, le pull pas assez en V, le jean pas assez brut : on l’aura compris, le trenta-quadra du XXe siècle est volontiers vétilleux. Il peut même lui arriver de faire la leçon à la femme de ménage sur le repassage des cols et des poignets ! Et s’il faisait aussi sa lessive ?

SCÉNARIOS CATASTROPHES

On s’en sort bien, finalement, quand on sait qu’il pourrait :

- Se mettre au jockstrap. Quèsaco ? La version sport du string – une sorte de suspensoir sans la ficelle –, très prisée des athlètes américains et donc connotée hypervirile, en dépit de son look chippendale.

- Se coller des faux cils. Il en rêvait, les Anglais l’ont fait. La marque anglaise Eylure commercialise depuis le mois de juillet des faux cils men only, montés sur une bande transparente pour éviter le raccord à l’eye-liner.

- S’offrir une épilation maillot. Et définitive, s’il vous plaît ! Dans les centres laser, c’est « la » zone où les hommes veulent qu’on éradique leurs vilains poils… Loin devant le torse et le dos !

- Se faire un trait de khôl. On trouve un crayon noir spécifique homme chez Jean Paul Gaultier, mais les conseillères Sephora notent que les garçons piochent de plus en plus volontiers dans les lignes pas trop chères pour fille, en gris ou brun…

- Investir dans un slip volumateur. Côté pile, citons le shorty rembourré qui fait la fesse rebondie ; côté face… toutes sortes d’astucieux slips à coussinets ou coutures de soutien qui « avantagent » ceux qui ne sont pas satisfaits de leurs mensurations !

Source :http://fr.wordpress.com/

Les albums commencent par 11

Epilation complète totale

Elle est une tradition rituelle chez les femmes musulmanes avant la nuit de noce.

En inde, avant le mariage avec un aristocrate.

Ainsi la femme redevient en quelque sorte un enfant, sous le pouvoir de son seigneur et maître. Il exige aussi la docilité.

Féminité suspecte, crainte ou haïe

Renoncer à sa toison pubienne, à la pilosité axillaire, aux cheveux, utiliser un foulard, cacher son visage, c’est pour que les femmes ne soient pas des hommes (sic).

Chez les femmes Aïnous, (aussi appelés « Utari », sont une population aborigène qui vit au Nord du Japon et à l'extrême Est de

la Russie

), un tatouage facial les dotait d’une barbe et d’une moustache pour provoquer le recul des hommes.

Il y a aussi l’effacement des seins qui négative la féminité mammaire qui constitue un des principaux « appâts ».

Cette anti féminisme a été décrit par Saint Augustin (« Cité de Dieu ») : après la résurrection de la chair, les femmes parvenant au paradis seraient à l’image des hommes, débarrassées de leur « indécente » fente vulvaire.

Basé sur : LES CHÂTIMENTS ANTI-SEXUELS DU CORPS HUMAIN

Docteur Gérard Zwang

Communication au 5^e Symposium international contre les mutilations sexuelles

Université d'0xford, 5 août 1998

Albums 11 : ce que le docteur aime et n’aime pas

L’album commence par 10

La tonte sexuelle féminine

Le poil n'est nullement un apanage masculin, en particulier le poil sexuel. L'indice pileux féminin est triangulaire à son sommet inférieur. C'est lui qui entraîne la réaction d'orientation du regard, avant la main et le reste. La pilosité bien développée signe la maturité sexuelle d'une femme avec laquelle l'accouplement est possible : elle déclenche donc le désir.

L'homme normal serait (?) habituellement rebuté par l'aspect chauve de la zone génitale féminine. C'est en général la conséquence d’une maladie, et surtout de la vieillesse. Une femme dépourvue de poils pubiens est une vieille femme n'inspirant plus le désir. C'est pourquoi la tonte sexuelle a de tout temps été infligée comme punition, surtout entre femmes. Pour défigurer une rivale, ou pour châtier une prostituée qui n'a pas obéi aux règlements du Milieu. Avant la libéralisation de l'interruption de grossesse, et sans nécessité de d'asepsie depuis la mise au point de désinfectants liquides efficaces, les femmes devant subir un curetage évacuateur après avortement étaient systématiquement et entièrement rasées. Il fallait les punir d'avoir "tué leur bébé".

Pour les phallocrates, là où les femmes sont infériorisées, assujetties. Le rasage féminin donne à la vulve et au pubis l'aspect glabre des organes infantiles. C'est un signe de soumission, pour ne pas apparaître en tant qu'adulte et autonome. La femme est ainsi infantilisée.

La pratique est solidement implantée dans les pays musulmans. Mais en Occident, la sexualité et ses poils, tout spécialement féminins, ont été fortement culpabilisés.

C'est pourquoi tant de femmes ont accepté sans broncher l'obligation de rasage que leur ont infligé les maillots de bains "brésiliens". Cet attentat à leur féminité morphologique adulte est même tarifé dans les instituts de beauté. Les acheteuses de tenues de bain très échancrées y vont se "faire le maillot". Pour se faire déboiser sur mesure. Alors qu'il existe un peu partout des plages nudistes où montrer plus ou moins de poil n'a plus aucune importance.

Basé sur : LES CHÂTIMENTS ANTI-SEXUELS DU CORPS HUMAIN

Docteur Gérard Zwang

Communication au 5^e Symposium international contre les mutilations sexuelles

Université d'0xford, 5 août 1998

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Album 10 : ce que le docteur (et moi) aimons Isabelle Chaudieu Miss France 1985